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░░ ~ Les conseils littéraires d'Auré ~ ░░

7 juillet 2016

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25 août 2019

Jeanne BENAMEUR, Ceux qui partent

Jeanne BENAMEUR, Ceux qui partent

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

       Tout ce que l'exil fissure peut ouvrir de nouveaux chemins. En cette année 1910, sur Ellis Island, aux portes de New York, ils sont une poignée à l'éprouver, chacun au creux de sa langue encore, comme dans le premier vêtement du monde. Il y a Donato et sa fille Emilia, les lettrés italiens, Gabor, l'homme qui veut fuir son clan, Esther, l'Arménienne épargnée qui rêve d'inventer les nouvelles tenues des libres Américaines. Retenus un jour et une nuit sur Ellis Island, les voilà confrontés à l'épreuve de l'attente. Ensemble. Leurs routes se mêlent, se dénouent ou se lient. Mais tout dans ce temps suspendu prend une intensité qui marquera leur vie entière. Face à eux, Andrew Jónsson, New-Yorkais, père islandais, mère fière d'une ascendance qui remonte aux premiers pionniers. Dans l'objectif de son appareil, ce jeune photographe amateur tente de capter ce qui lui échappe depuis toujours, ce qui le relierait à ses ancêtres, émigrants eux aussi. Quelque chose que sa famille riche et oublieuse n'aborde jamais. Avec lui, la ville-monde cosmopolite et ouverte à tous les progrès de ce XXe siècle qui débute. L'exil comme l'accueil exigent de la vaillance. Ceux qui partent et ceux de New York n'en manquent pas. A chacun dans cette ronde nocturne, ce tourbillon d'énergies et de sensualité, de tenter de trouver la forme de son exil, d'inventer dans son propre corps les fondations de son nouveau pays. Et si la nuit était une langue, la seule langue universelle ?

Éditions Actes Sud, août 2019

23 août 2018

Albert COHEN, Le livre de ma mère

Albert COHEN, Le livre de ma mère

       Peu de livres ont connu un succès aussi constant que Le livre de ma mère. Ce livre bouleversant est l'évocation d'une femme à la fois « quotidienne » et sublime, une mère, aujourd'hui morte, qui n'a vécu que pour son fils et par son fils. Ce livre d'un fils est aussi le livre de tous les fils. Chacun de nous y reconnaîtra sa propre mère, sainte sentinelle, courage et bonté, chaleur et regard d'amour. Et tout fils pleurant sa mère disparue y retrouvera les reproches qu'il s'adresse à lui-même lorsqu'il pense à telle circonstance où il s'est montré ingrat, indifférent ou incompréhensif. Regrets ou remords toujours tardifs. « Aucun fils ne sait vraiment que sa mère mourra et tous les fils se fâchent et s'impatientent contre leurs mères, les fous si tôt punis. »

Éditions Gallimard, avril 1974

 

15 décembre 2017

Jérôme PEIGNOT, Typoèmes

Jérôme PEIGNOT, Typoèmes

       Jérôme Peignot, romancier, essayiste, est aussi l’auteur d’une œuvre poétique consacrée à interroger l’écriture dans sa matérialité, proposant de celle-ci une lecture typographique ludique. Dans ce recueil imaginatif et facétieux de typoèmes, chiffres, lettres, palindromes, anagrammes, esperluettes, virgules… sont autant d’images alphabétiques nouvelles pour « retrouver l’étymologie graphique des êtres et des choses ». Une poésie visuelle concrète qui révèle ainsi, par l’invention, l’humour et l’impromptu, « les mécanismes graphiques jusque dans leurs intimes arcanes, et partant, témoigne qu’ils ne sont pas lettres mortes ».

Biographie :

       Jérôme Peignot, poète et écrivain, a publié une trentaine d’ouvrages, régulièrement réédités, dont Typoésie (Éditions de l’imprimerie nationale, 1993 réée. 2005), Typoèmes (Seuil, 2003) et Les Jeux de l’amour et du langage (10/1, 1974 rééd. 2009). Ces dernières années, il creuse le sillon de la poésie et publie des sonnets dans la revue Conférence ou en recueils (Éditions des cendres, Éditions de l’amandier).

Éditions Actes Sud, novembre 2017.

24 août 2017

Abby GENI, Farallon Islands

Abby GENI, Farallon Islands

       Miranda débarque sur les îles Farallon, archipel sauvage au large de San Francisco livré aux caprices des vents et des migrations saisonnières. Sur cette petite planète minérale et inhabitée, elle rejoint une communauté récalcitrante de biologistes en observation, pour une année de résidence de photographe. Sa spécialité : les paysages extrêmes. La voilà servie.
        Et si personne ici ne l’attend ni ne l’accueille, il faut bien pactiser avec les rares humains déjà sur place, dans la promiscuité imposée de la seule maison de l’île ; six obsessionnels taiseux et appliqués (plus un poulpe domestique), chacun entièrement tendu vers l’objet de ses recherches.
        Dans ce décor hyperactif, inamical et souverain, où Miranda n’est jamais qu’une perturbation supplémentaire, se joue alors un huis clos à ciel ouvert où la menace est partout, où l’homme et l’environnement se disputent le titre de pire danger.
        Avec une puissance d’évocation renversante et un sens profond de l’exploration des âmes, Abby Geni nous plonge en immersion totale parmi les requins, les baleines, les phoques, les oiseaux et les scientifiques passablement autistes… dans un vertigineux suspense, entre thriller psychologique et expérience de survie.

Biographie :

       Avec ce premier roman, Abby Geni a été la lauréate 2016 du prix de la Meilleure Fiction décerné par la Chivago Review of Books et du prix de la Decouverte Barnes & Nobles. Elle est également l'auteur d'un recueil de nouvelles (The Last Animal), encore inédit en français).

Éditions Actes Sud, juin 2017

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3 août 2017

Elena FERRANTE, Celle qui fuit et celle qui reste

Elena FERRANTE, Celle qui fuit et celle qui reste

       Après L’amie prodigieuse et Le nouveau nom, Celle qui fuit et celle qui reste est la suite de la formidable saga dans laquelle Elena Ferrante raconte cinquante ans d’histoire italienne et d’amitié entre ses deux héroïnes, Elena et Lila.
       Pour Elena, comme pour l’Italie, une période de grands bouleversements s’ouvre. Nous sommes à la fin des années soixante, les événements de 1968 s’annoncent, les mouvements féministes et protestataires s’organisent, et Elena, diplômée de l’École normale de Pise et entourée d’universitaires, est au premier rang. Même si les choix de Lila sont radicalement différents, les deux jeunes femmes sont toujours aussi proches, une relation faite d’amour et de haine, telles deux sœurs qui se ressembleraient trop. Et, une nouvelle fois, les circonstances vont les rapprocher, puis les éloigner, au cours de cette tumultueuse traversée des années soixante-dix.
       Celle qui fuit et celle qui reste n’a rien à envier à ses deux prédécesseurs. À la dimension historique et intime s’ajoute même un volet politique, puisque les dix années que couvre le roman sont cruciales pour l’Italie, un pays en transformation, en marche vers la modernité.

Éditions Gallimard, janvier 2017

23 juillet 2017

Helena JANECZEK, Traverser les ténèbres

Helena JANECZEK, Traverser les ténèbres

       « Moi, depuis un bon moment déjà, il y a une chose que j’aimerais savoir. J’aimerais savoir s’il est possible de transmettre des connaissances et des expériences non avec le lait maternel, mais bien avant, à travers le placenta ou je ne sais comment, parce que le lait de ma mère, je ne l’ai pas bu, mais j’ai, en revanche, une faim atavique, une faim de mort de faim qu’elle, ma mère, n’a plus. »
 
        Ainsi s’interroge, dès le début du livre, la narratrice dont la mère, juive polonaise, a survécu à la Shoah qui a englouti toute sa famille. Car la vie quotidienne est imprégnée de cette expérience que les mots sont impuissants à communiquer. D’où le « dressage » continuel et parfois insupportable que la mère impose à sa fille, pour la prémunir contre les dangers, réels ou imaginaires, sans cesse aux aguets. D’où ce sentiment d’être étrangère au monde allemand et à sa culture, même si l’Allemagne a été, par la suite et pour un temps, leur terre d’adoption. Un voyage accompli ensemble, à Auschwitz- Birkenau, et raconté avec une pudeur infinie, permettra, malgré la douleur qu’il suscite, de rapprocher mère et fille, dans la tendresse et la compassion.
        Par étapes, graduellement, Helena Janeczek nous conduit au bord d’un abîme, dans ses propres ténèbres et dans celles de son histoire familiale : pour dépasser la stupéfaction devant le mal, il faut peut-être oser le regarder en face.

Biographie :

       Helena Janeczek, dont la mère est rescapée d’Auschwitz, est née à Munich en 1964, dans une famille de juifs polonais. Romancière, elle est également rédactrice pour la revue Nuovi Argomenti.
        Son roman Les Hirondelles de Montecassino (Actes Sud, 2012) a été récompensé par des prix littéraires prestigieux (Premio Napoli 2011, Premio Nazionale Pisa 2011, Premio Sandro Onofri, Premio Comisso…).

Actes Sud, avril 2014

16 mai 2017

Frédéric ROUSSEAU, L'Enfant juif de Varsovie

Frédéric ROUSSEAU, L'Enfant juif de Varsovie

       Tout le monde connaît aujourd’hui la photographie de l’enfant juif du ghetto de Varsovie : au fil du temps, elle a transformé son protagoniste en « icône » de la Shoah. Fréquemment reproduite en une des magazines et sur des couvertures de livres, source d’inspiration pour les artistes, elle a aussi subi des recadrages qui, peu à peu, en ont fait une image de compassion, dépouillée de toute référence aux bourreaux. Frédéric Rousseau déconstruit et interprète ce récit photographique de 1943 à nos jours et s’interroge sur notre rapport à cette image, qui fait désormais partie de notre mémoire collective et que nous regardons sans voir.

Biographie

       Frédéric Rousseau est professeur d’histoire contemporaine à l’université Paul-Valéry de Montpellier. Il a notamment publié La Guerre censurée (Seuil, 1999, Points Histoire, 2003) et Le Procès des témoins de la Grande Guerre (Seuil, 2003). Il a obtenu le prix de la Fondation Auschwitz de Bruxelles pour la rédaction de L’Enfant juif de Varsovie.

Éditions du Seuil, 2009

13 avril 2017

PRIMO LEVI, Le Système périodique

Primo LEVI, Le Système périodique

        « Ce livre n’est pas un manuel de chimie : ma présomption ne va pas aussi loin [...]. Ce n’est même pas une autobiographie, sinon dans les limites partielles et symboliques où tout écrit, plus, toute œuvre humaine, est autobiographique, mais, d’une certaine façon, c’est bien une histoire. C’est, ou cela aurait voulu être, une microhistoire, l’histoire d’un métier et de ses défaites, victoires et misères, telle que chacun désire la raconter lorsqu’il sent près de se terminer le cours de sa propre carrière, et que l’art cesse d’être long. »
Primo Levi

       Livre d'envoûtement et de passion, Le Système périodique est l'un des plus beaux textes de Primo Levi. Confrontation superbe de la conscience avec la matière, l'écrivain tente un "classement" de quelques-uns des épisodes qui ont formé sa vie. Vingt et un chapitres, chacun placé sous le signe d'un gaz ou d'un métal, organisent ainsi le récit en séquences brèves : aventures, personnages pittoresques ou figures tragiques, bourreaux et victimes, la guerre, la déportation, la résistance au fascisme...

         Le roman d'une époque, par l'un des grands témoins du siècle.

Éditions Le Livre de Poche, 1995.

12 avril 2017

ANONYME, Des voix sous la cendre : Manuscrits des Sonderkommandos d'Auschwitz-Birkenau

ANONYME, préface de Georges BENSSOUSSAN, Des voix sous la cendre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

       Entre 1942 et novembre 1944, l'Allemagne nazie assassine dans les chambres à gaz d'Auschwitz-Birkenau plus d'un million de personnes, des Juifs européens dans leur immense majorité. Un Sonderkommando (unité spéciale), constitué de détenus juifs qui se relaient jour et nuit, est contraint d'extraire les cadavres des chambres à gaz, de les brûler dans les crématoires et de disperser les cendres. Quelques hommes ont transcrit ces ténèbres et ont enfoui leurs manuscrits dans le sol de Birkenau. Cinq de ces textes ont été retrouvés après la guerre. Aucun de leurs auteurs n'a survécu, les équipes étant liquidées et remplacées à intervalles réguliers. Ce sont trois de ces manuscrits, dans une nouvelle traduction du yiddish pour partie inédite en français, qui sont présentés ici. La terreur, qui est la règle à Birkenau, est la toile de fond de cette histoire. C'est d'elle dont parlent tous les manuscrits retrouvés. Du silence, de l'absence d'évasion, de ce monde à l'envers où le meurtre est devenu la norme et l'impératif moral d'un peuple saisi d'une angoisse obsidionale. S'y ajoutent les dépositions lors du procès de Cracovie en 1946, de trois rescapés des Sonderkommandos, témoignages qui confirment, entre autres, l'intensité du massacre des Juifs de Hongrie au printemps 1944, les documents d'histoire, les photos de déportations, les archives allemandes. Témoignages qui racontent la panique de la chambre à gaz, des victimes mortes asphyxiées, piétinées avant même que n'opère le gaz, dans des scènes à proprement parler inimaginables. Mais qui évoquent aussi la jouissance prise à humilier et à martyriser autrui, le sadisme sans limites, puisque tout était permis contre un peuple placé hors humanité.

Éditions Calmann-Lévy, janvier 2005

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